Les quatre accords Toltèques

Titre : Les quatre accords Toltèques

Sous-titre : La voie de la liberté personnelle

Auteur : Don Miguel RUIZ

Editeur : Jouvence, 2016

Les quatre accords Toltèques – Le pitch

Avec cet ouvrage, partez à la rencontre de vous-même, loin des conventions sociales que vous avez appris à respecter dès l’enfance. Grâce à Don Miguel Ruiz, chaman mexicain installé aux Etats-Unis, vous allez être initié à l’amour inconditionnel envers vous-même et ceux qui vous entourent. A travers ces chapitres, inspirés de la connaissance et des pratiques des Toltèques, hommes et femmes de science et de culture ayant vécu il y a plusieurs milliers d’années au Mexique, vous allez retrouver une forme d’authenticité et de liberté. Fini l’image de l’être parfait à laquelle votre éducation vous poussait à vous conformer, adoptez Les quatre accords Toltèques et observez les transformations salutaires qu’ils vont produire en vous.  

Pourquoi il faut avoir lu ce livre ?

Redevenir un homme libre, tel est le dessein conçu pour vous par Don Miguel Ruiz, nagual de la lignée des Chevaliers de l’Aigle, dans cet ouvrage consacré à la diffusion des connaissances de ses ancêtres. Un corpus élaboré il y a quelques trois mille ans dans le sud du Mexique mais dont la portée est universelle, si l’on en juge par l’engouement qu’ont suscité et que suscitent encore Les quatre accords toltèques. Dans ce texte, où l’imaginaire côtoie le bon sens et l’espoir, vous allez prendre conscience de votre « domestication » avant d’être initié aux quatre principes qui vous ouvriront la voie de l’émancipation. A l’image du guerrier, vous allez devoir lutter « contre le parasite de l’esprit » qui se nourrit de vos peurs et vous empêche d’accéder au bonheur. Une lutte ingrate, faite de victoires et de découragements, mais c’est le seul chemin possible pour enfin accéder à votre vérité. Etes-vous prêt ?

Les quatre accords Toltèques – Le résumé 

« Votre manière actuelle de vivre est le résultat d’années de domestication », nous prévient le chaman Ruiz, dénonçant un processus qui conduit dès l’enfance à renoncer à sa liberté pour se conformer à l’image de perfection que véhiculent les parents, les professeurs et tous les donneurs de leçons. Difficile de s’affranchir d’un tel carcan sous peine d’être exclu de la communauté. « Résultat : nous manquons d’authenticité et nous portons des masques sociaux pour éviter que les autres le remarquent. » Seulement voilà : cette comédie nous fait souffrir. Nous sommes en permanence écartelés entre le souhait de retrouver notre spontanéité et la peur d’être marginalisé. Comment mettre un terme à ce conflit ? La solution est contenue dans le livre dont vous entamez le résumé : en suivant Les quatre accords toltèques, vous allez reprogrammer votre cerveau. Vous serez alors en mesure d’adopter un mode de vie « dans lequel n’existent ni leaders ni disciplines ; chacun a et vit sa propre vérité. Un Toltèque devient sage, sauvage et il redevient libre. » Explications.

Premier accord toltèque : optez pour une parole constructive

Imaginez un champ prêt à être ensemencé. Que la semence soit nourricière ou toxique, si la terre est fertile, si les conditions climatiques sont bonnes, la plante, bonne ou mauvaise, poussera. 

Le procédé est identique quand il s’agit de cultiver son esprit. Votre cerveau se comporte comme un champ que la parole de votre entourage – famille, amis, relations professionnelles… – et des médias en général ensemencent tout au long de votre existence. Informations, opinions, concepts : autant de graines prêtes à germer. Conséquence : « votre esprit tout entier est un brouillard que les Toltèques appellent un mitote (prononcez mi-to-té). Votre esprit est un rêve dans lequel des milliers de personnes parlent en même temps, et personne ne comprend personne. »

Sur le plan personnel, cette cacophonie peut se révéler un désastre. Comment se structurer et avancer si vous êtes sans arrêt interpellé et jugé ? Difficile de rester insensible à ce flot de critiques et de louanges dont on vous crédite, et ce, depuis votre plus tendre enfance. Vous avez en effet grandi au rythme des bons et des mauvais points qu’on vous distribuait. Chacune de vos actions a été saluée par des « Bravo ! » ou des « Ça suffit ! » qui vous ont conditionné à reproduire ou non l’action en question. 

Puis est arrivé le moment où l’élève a dépassé le maître : vous n’avez plus eu besoin d’un tiers pour vous juger. Vous êtes devenu votre plus ardent détracteur. Faites le bilan de votre dernière semaine : combien de fois vous êtes-vous félicité pour votre conduite ? Combien de fois vous êtes-vous sermonné ? La plupart d’entre nous présentent un ratio où les critiques l’emportent largement sur les satisfecit. 

Il est temps de conclure un nouvel accord avec vous-même : « dites-vous combien vous êtes formidable, combien vous êtes fabuleux. Dites-vous combien vous vous aimez. Servez-vous de la parole pour rompre tous les petits accords qui vous font souffrir. »

Deuxième accord toltèque : prenez de la distance avec ce que l’on vous dit

Une parole est le reflet d’un état d’esprit. Quand elles rencontrent des difficultés, la plupart des personnes ont tendance à en « vouloir à la terre entière ». L’expression est révélatrice de la volonté d’en découdre avec n’importe qui. Alors si vous êtes dans les parages, gare à vous ! Vous risquez de subir l’invective. Et pourtant, cette agressivité n’est pas directement tournée contre vous. 

D’où le deuxième accord révélé par cet exemple : n’en faites pas une affaire personnelle, dans les mauvais moments comme dans les bons. N’avez-vous jamais remarqué que « lorsque vous vous sentez bien, tout ce qu’il y a autour de vous est bien ? »

Cette perméabilité entre votre moi intérieur et ce qui vous entoure plaide pour une certaine méfiance envers ce que l’on appelle la vérité. Comme le souligne le chaman Ruiz : « ne vous attendez pas à ce que les gens vous disent la vérité car ils se mentent aussi à eux-mêmes. Vous devez vous faire confiance et choisir de croire ou non à ce que l’on vous dit. »

Intégrer ce deuxième accord vous ouvre la voie de la liberté : fini la culpabilité ou l’esprit de revanche, fini les reproches et les frustrations, vous avez délibérément choisi d’écouter votre voix parmi les milliers qui se bousculent dans votre cerveau. 

Troisième accord toltèque : arrêtez de faire des suppositions

Nous passons notre temps à échafauder des raisonnements sur le pourquoi de tel ou tel comportement observé chez une personne. Mais il est rare d’en rester là : bientôt, cette simple conjecture se transforme en vérité. Une vérité souvent toxique, et pour la personne en question, et pour nous-même. 

Un exemple : l’une de vos connaissances vous a croisé ce matin sans vous saluer. Il n’en faut pas plus pour activer la machine à médire et à vous dévaloriser : « elle est tellement snob, pensez-vous, et si elle fait semblant de ne pas me voir, c’est qu’elle a honte de moi. Je ne suis pas assez ceci ou cela. Et d’ailleurs, elle n’est pas la seule à m’ignorer. L’autre jour, etc. »

La propension à construire une réalité parallèle est le propre de l’esprit humain. « Nous avons besoin de tout justifier, de tout expliquer, de tout comprendre, afin de nous rassurer », affirme le chaman Ruiz, ajoutant : « Peu importe que la réponse soit correcte ; le seul fait de trouver une réponse nous rassure. »

Que de gâchis et de perte de temps ! Ces interprétations ne font qu’attiser la haine envers les autres et envers soi. Il y a pourtant un moyen efficace de revenir sur terre : en posant des questions tout simplement. Et si vous interpelliez la personne qui semble ne pas vous reconnaitre ? Vous pourriez engager une conversation du type : « Bonjour, vous vous souvenez de moi ? Nous nous sommes croisés à un afterwork organisé par untel et nous avions alors échangé sur etc. » Dans la plupart des cas, elle devrait vous répondre : « Oh excusez-moi ! J’étais perdu dans mes pensées. Et j’avoue que j’ai du mal à faire le lien quand je croise une personne dans un environnement différent de celui où je l’ai rencontrée initialement. » Fin de l’histoire. 

Poser des questions est donc un excellent moyen de couper court aux élucubrations.

Quatrième accord toltèque : faites de votre mieux

« Faire de son mieux » permet d’en finir avec l’auto-flagellation. La formule mérite cependant quelques explications : « faire de son mieux » s’apprécie au regard d’un état physique et mental qui varie selon les personnes et les circonstances. Imposer un curseur universel à tous les individus est donc une vue de l’esprit. Au contraire, chacun est amené à faire de son mieux en fonction de ses capacités et de son moral. Il y a des moments où l’on se sent particulièrement en forme. On est alors en mesure de déployer davantage d’énergie que dans les phases « down ».

Attention cependant à ne pas s’épuiser en optant pour une démarche maximaliste. Comme l’éclaire la parabole de l’homme qui souhaite transcender sa souffrance et interroge un maître bouddhiste sur la durée de méditation compatible avec son objectif, il ne sert à rien d’en faire trop. Retenez les paroles du maître : « Tu n’es pas là pour sacrifier ta joie ni ta vie. Tu es là pour vivre, pour être heureux et pour aimer. S tu fais de ton mieux en méditant deux heures, mais que tu y consacres huit heures à la place, tu ne feras que te fatiguer, tu passeras à côté de ton objectif et tu n’apprécieras pas ton existence. »

Faire de son mieux procure au contraire une grande satisfaction, celle d’accomplir une activité par envie et non par injonction. Ceux qui ont la chance d’exercer une profession-passion connaissent bien cet état d’esprit : vous êtes heureux de vous lever le matin car vous savez que cette journée va vous apporter son lot de satisfactions et d’épanouissement. 

Autre avantage : « les trois premiers accords toltèques ne fonctionneront que si vous faites de votre mieux… En faisant de votre mieux, l’habitude de mal utiliser votre parole, celle de faire une affaire personnelle de tout ce qui vous arrive et celle de faire des suppositions vont s’affaiblir et se manifester de moins en moins souvent. » 

Les quatre accords Toltèques – Conclusion

Pour conclure, j’aimerais revenir sur le procédé d’intégration des quatre accords toltèques : la répétition. « C’est en mettant en pratique ces nouveaux accords que votre mieux deviendra encore meilleur. C’est la répétition qui fait le maître. » Alors oui, il y aura des jours où vous progresserez plus rapidement que d’autres et c’est normal, des jours où les émotions négatives – la peur, la colère, la frustration, la culpabilisation – reprendront le dessus et détruiront l’énergie que vous aviez au saut du lit. N’abandonnez pas ! Ou alors acceptez avec lucidité votre situation. « La seule raison pour laquelle vous êtes heureux est parce que vous en faites le choix. Le bonheur, tout comme la souffrance, est un choix », nous prévient l’auteur. Si vous êtes allé jusqu’au bout de ce résumé, il y a fort à parier que vous avez fait le choix de la liberté et de l’intégrité. Guidé par le chaman Ruiz, ses leçons et ses prières, il est temps de réveiller le Toltèque qui est en vous ! 

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Philippe Douale

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