Vous pensiez que ce poste était fait pour vous et pourtant… vous n’êtes même pas convoqué au premier entretien. Alors que s’est-il passé ? Reprenez calmement le fil des évènements. Il y a peut-être des indices que vous n’avez pas su ou pas voulu voir…
- Si vous avez répondu à une offre d’emploi…
1. Avez-vous été suffisamment réactif ?
Suite à une annonce, il n’est pas rare que la DRH ou son prestataire réceptionnent des centaines de candidatures. Pensez-vous que toutes vont faire l’objet d’une analyse poussée ? Matériellement impossible. C’est donc la prime à la rapidité, la sélection s’interrompant généralement dès que le recruteur a une dizaine de dossiers « sérieux ».
Attention, si vous êtes cadre expérimenté ou dirigeant, vous ne devriez pas passer plus de 5% à 10% de votre temps à répondre à des annonces et si éventuellement vous répondez, répondez le plus vite possible sans y consacrer des heures.
Répondre trop tardivement, prendre trop son temps, peut vous coûter un premier entretien.
2. Avez-vous pensé à relancer suite à l’envoi de votre candidature ?
La plupart des candidats n’y pensent pas ou n’osent pas. Raison de plus pour vous démarquer : pensez à passer un coup de fil au recruteur environ une semaine après l’envoi de votre candidature. Il n’aura plus de doute sur votre motivation et si vous avez un profil intéressant, il pourra peut-être vous placer en haut de la pile des « candidats à voir ».
Vous contentez de postuler puis d’attendre, peut vous coûter un premier entretien.
3. Votre profil collait-il vraiment à l’annonce ?
Ne vous leurrez pas : si votre profil ne répond pas point par point aux exigences de l’annonce, vous ne serez jamais convoqué à un premier entretien. C’est logique : la DRH ou son prestataire ne se sentent pas autorisés à s’écarter du brief que leur a communiqué le recruteur final. Et comme un recrutement est un investissement en temps et en argent, il n’y aura donc pas d’à peu près sur le profil recherché.
Ne répondez à une annonce que si vous correspondait à au moins 80% ou 90% du descriptif de l’annonce. Répondre sans coller véritablement à l’annonce, vous fera perdre votre temps et vous coûtera un premier entretien.
4. Une candidature interne n’était-elle pas dans les tuyaux ?
C’est le jeu mais il est amer. Malgré tout l’intérêt de votre profil, un candidat maison vous est préféré. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce choix : sa connaissance du terrain est un atout déterminant pour le poste ; sa nomination envoie un signal fort en interne : la gestion des talents est une réalité dans cette entreprise… Connaitre le motif de votre éviction est un bon moyen de relativiser votre échec. Cela vous permet aussi de poser des jalons pour un prochain recrutement : dans la mesure où vous n’avez pas démérité, essayez de maintenir le contact avec l’entreprise afin d’être alerté en avant-première des ouvertures de poste. Pour ce faire, la démarche Réseau devrait vous être précieuse !
- Si vous avez fait une candidature spontanée…
5. Jusqu’où avez-vous personnalisé votre email (lettre ?) de motivation ?
A priori, vous n’êtes pas le bienvenu dans cette société : aucun projet d’embauche n’est formalisé en interne ; a fortiori aucune annonce n’est sur le point de paraitre. Tant mieux. Vous êtes potentiellement à ce stade l’unique… futur collaborateur. En d’autres termes, il vous reste à démontrer que l’on a besoin de vous. Pour y parvenir, commencez par vous documenter. A l’ère digitale, compiler les prises de parole sur une entreprise est à la portée de tous. Vous y repèrerez probablement des attentes qui, si elles correspondent à vos compétences, vous permettront d’obtenir un premier rendez-vous. Là aussi, la démarche Réseau vous permet d’obtenir toutes les informations requises !
6. Avez-vous adressé votre dossier de candidature au recruteur final ?
Lors de vos recherches sur l’entreprise, vous tombez sur un article, un post linkedin ou un tweet présentant les défis que doit relever l’entreprise que vous visez. Celui ou celle à l’origine de cette prise de parole est la personne auprès de laquelle vous allez postuler. Surtout évitez de passer par la DRH qui n’aura peut-être pas le même discernement quant à votre potentiel sur ces sujets porteurs.
7. Etiez-vous coopté ?
Vous aurez d’autant plus de chances d’être reçu en entretien que vous pourrez vous recommander d’une personne dans l’entourage du recruteur. C’est tout l’enjeu de la démarche Réseau : l’ami de mon ami… est mon futur patron. Avant de postuler dans une entreprise, commencez par regarder qui pourrait vous ouvrir ses portes. Ce qui sous-entend que :
- Vous avez au préalable défini votre projet professionnel de manière claire et précise
- Vous êtes en capacité de le présenter avec naturel et conviction, c’est-à-dire de pitcher
- Vous avez entamé des entretiens Réseau afin de partager avec vos contacts votre intérêt pour l’entreprise en question et vos atouts pour la rejoindre. Objectif à ce stade : obtenir des conseils ou, mieux, des noms qui pourraient vous aider dans la suite de votre démarche
- Vous renouvelez l’exercice jusqu’à obtenir le nom de la personne qui va vous coopter.
Vous voilà donc prêt à rédiger un e-mail de motivation assortie d’une recommandation. Ce qui vous place dans une position très favorable vis-à-vis du recruteur car comment évincer un candidat qui vous a été chaudement recommandé ? Même si son agenda déborde d’obligations, il vous recevra. Attention alors à ne pas rater cette opportunité.
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