Cessez d’être gentil, soyez vrai !

1. Introduction

1.1 Pourquoi être trop gentil peut nuire à votre bien-être ?

Avez-vous déjà dit oui alors que vous pensiez non ? Ressenti un malaise en évitant un conflit, juste pour préserver l’harmonie ? Vous n’êtes pas seul. Dans « Cessez d’être gentil, soyez vrai ! » , Thomas d’Ansembourg nous invite à sortir de ce schéma de « fausse gentillesse » pour oser être pleinement nous-mêmes, sans crainte du jugement des autres.

1.2 Qui est Thomas d’Ansembourg ?

Ancien avocat, Thomas d’Ansembourg s’est tourné vers la psychothérapie et l’enseignement de la Communication Non Violente (CNV), développée par Marshall Rosenberg. Il accompagne depuis des années ceux qui souhaitent se libérer de leurs conditionnements et retrouver une authenticité profonde dans leurs relations.

1.3 Quel est le concept principal du livre « Cessez d’être gentil, soyez vrai ! » ?

Le livre repose sur une idée forte : la gentillesse excessive peut être un frein à notre bien-être. Lorsque nous nous adaptons constamment aux attentes des autres, nous nous coupons de nos propres besoins et émotions. À travers des exemples concrets et des exercices pratiques, l’auteur propose une approche fondée sur la CNV pour apprendre à dire sa vérité avec bienveillance et sans culpabilité.

1.4 Pourquoi « Cessez d’être gentil, soyez vrai ! » a-t-il connu un tel succès ?

Depuis sa parution, « Cessez d’être gentil, soyez vrai ! » a touché des milliers de lecteurs, car il répond à un problème universel qui est la difficulté à s’affirmer sans blesser. Son approche accessible et pragmatique a fait de ce livre une référence dans le développement personnel, avec plus d’un million d’exemplaires vendus et une traduction en plusieurs langues.

1.5 Pourquoi faut-il absolument lire ce livre « Cessez d’être gentil, soyez vrai !«  ?

Si vous vous sentez souvent frustré, incompris ou épuisé par des relations déséquilibrées, ce livre est une révélation. Il ne s’agit pas de devenir égoïste, mais d’apprendre à exprimer ses besoins et ses émotions sans crainte, pour bâtir des relations plus sincères et épanouissantes.

À qui s’adresse « Cessez d’être gentil, soyez vrai ! » ?

  • Aux personnes qui ont du mal à dire non et à poser leurs limites.
  • À ceux qui se sentent épuisés par des relations où ils donnent trop.
  • Aux professionnels souhaitant améliorer leur communication et leur assertivité.
  • À toute personne en quête de relations plus authentiques et équilibrées.
Cessez d'être gentil, soyez vrai

2. Résumé du livre « Cessez d’être gentil, soyez vrai ! »

2.1 Pourquoi sommes-nous coupés de nous-mêmes ?

Dès l’enfance, nous sommes conditionnés à privilégier l’approbation des autres plutôt que l’expression de notre individualité. Nos parents, nos enseignants, notre entourage nous inculquent des comportements basés sur la conformité et la politesse, parfois au détriment de notre authenticité.

L’éducation et le conditionnement social

Grandir, c’est souvent apprendre à rentrer dans un moule. On nous enseigne qu’être gentil signifie :

  • Faire plaisir aux autres avant de penser à soi.
  • Éviter les conflits en se taisant ou en minimisant ce que l’on ressent.
  • Obéir aux figures d’autorité sans remettre en question leurs décisions.

Dans ce cadre, exprimer ses émotions devient secondaire. Dire qu’on est triste, en colère ou frustré est souvent mal perçu. Très tôt, nous intégrons l’idée qu’il vaut mieux cacher ce que l’on ressent pour ne pas déranger.

Par exemple, un enfant qui pleure parce qu’il est contrarié entendra souvent : “Arrête de pleurer, ce n’est rien”. Un adolescent qui exprime son désaccord avec un adulte se verra répondre : “Ne discute pas, c’est comme ça”. Ces petites phrases anodines façonnent notre manière d’interagir avec les autres et nous apprennent à réprimer nos émotions au lieu de les comprendre et les exprimer.

La peur de déplaire et de ne pas être aimé

L’un des plus grands freins à l’authenticité est la peur du rejet. En société, nous cherchons instinctivement à être acceptés, car l’exclusion est source d’angoisse. Nous pensons, à tort, que dire ce que l’on ressent réellement risque de nous isoler.

Ainsi, nous adoptons des comportements qui nous permettent de préserver nos relations, même si cela signifie nous renier nous-mêmes :

  • Dire « oui » alors que l’on pense « non », pour éviter un conflit.
  • Sourire et acquiescer, même lorsque l’on est en désaccord.
  • Se taire par peur d’être jugé ou critiqué.

Cette peur de déplaire nous amène à développer une “gentillesse de façade”, qui repose davantage sur la peur que sur un véritable élan du cœur. Elle engendre frustration et ressentiment, car nous finissons par donner plus que ce que nous sommes réellement capables d’offrir.

L’habitude de dire « oui » alors que l’on pense « non »

Un des pièges les plus courants est l’incapacité à poser des limites. Nous avons tellement intégré l’idée que refuser quelque chose est égoïste que nous avons du mal à dire « non », même lorsque c’est nécessaire.

Prenons quelques exemples :

  • Un collègue vous demande de l’aide alors que vous êtes débordé. Vous acceptez par peur d’être perçu comme quelqu’un de peu coopératif.
  • Un ami vous propose une sortie qui ne vous enthousiasme pas, mais vous dites oui pour ne pas le froisser.
  • Un membre de votre famille vous fait une demande qui vous met mal à l’aise, mais vous n’osez pas refuser de peur d’être rejeté.

À court terme, dire oui semble plus facile. Mais à long terme, cela crée un sentiment de frustration et une accumulation de rancœur. Petit à petit, on se sent épuisé, vidé, et en décalage avec ses propres besoins.

Thomas d’Ansembourg explique que cette attitude mène souvent à une explosion tardive : après des années à accumuler du ressentiment, la colère finit par s’exprimer d’une manière excessive, pouvant provoquer un burn-out, des conflits violents ou un profond mal-être.

Les conséquences de cette coupure avec soi-même

Ne pas écouter ses propres besoins a un impact direct sur notre bien-être. Voici quelques signaux d’alerte qui montrent que nous sommes en décalage avec nous-mêmes :

  • Fatigue émotionnelle : se sentir épuisé sans raison apparente.
  • Difficulté à prendre des décisions : avoir constamment besoin de l’avis des autres.
  • Frustration et irritabilité : ressentir de la colère sans savoir pourquoi.
  • Perte de sens : avoir l’impression de vivre pour les autres plutôt que pour soi.

Lorsque nous fonctionnons ainsi, nous nous éloignons de notre véritable identité. Nous jouons un rôle socialement acceptable, mais au fond, nous nous sentons vides et insatisfaits.

La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de changer ce schéma en réapprenant à écouter et exprimer nos besoins. C’est précisément ce que propose la Communication Non Violente (CNV), que nous allons explorer dans la prochaine partie.

2.2 La communication non violente (CNV) comme solution

Face à cette tendance à la suradaptation et au manque d’authenticité, Thomas d’Ansembourg propose une alternative puissante : la Communication Non Violente (CNV). Développée par Marshall Rosenberg, cette approche repose sur l’idée que nos interactions sont souvent parasitées par des automatismes de langage qui créent des tensions inutiles. La CNV permet de reprendre contact avec nos émotions et nos besoins, tout en favorisant un dialogue respectueux avec les autres.

Comprendre la CNV : une nouvelle façon de s’exprimer et d’écouter

La CNV est un processus qui aide à exprimer ce que l’on ressent sans agressivité ni culpabilité. Il ne s’agit pas de parler plus, mais de parler mieux. Au lieu d’accuser ou de juger, on apprend à identifier clairement ce qui se passe en nous et à formuler des demandes précises.

Selon Thomas d’Ansembourg, nous avons souvent tendance à :

  • Exprimer des jugements au lieu de nos émotions : dire « Tu ne fais jamais attention à moi ! » au lieu de « Je me sens ignoré quand tu ne réponds pas à mes messages. »
  • Imposer nos attentes au lieu de formuler des demandes : dire « Tu devrais être plus attentif. » au lieu de « J’aimerais que tu prennes le temps d’écouter ce que j’ai à dire. »
  • Chercher un coupable au lieu de chercher une solution : dire « C’est toujours de ta faute si on se dispute. » au lieu de « Quand on se parle sur ce ton, je me sens blessé et j’aimerais qu’on trouve une autre façon de communiquer. »

Ce mode de communication favorise l’ouverture et la compréhension mutuelle, car il recentre la discussion sur ce que l’on ressent et ce dont on a besoin, sans accuser l’autre.

Les 4 étapes de la CNV : une méthode claire et efficace

La CNV repose sur un processus structuré en quatre étapes :

  1. L’observation : Décrire les faits sans interprétation ni jugement.
    • « Tu es toujours en retard. »
    • « Aujourd’hui, tu es arrivé 30 minutes après l’heure prévue. »
  2. Le sentiment : Exprimer ce que l’on ressent face à cette situation.
    • « Tu es irresponsable. »
    • « Je me sens frustré et déçu. »
  3. Le besoin : Identifier le besoin qui sous-tend ce sentiment.
    • « Je veux que tu sois plus sérieux. »
    • « J’ai besoin de fiabilité et de respect des engagements. »
  4. La demande : Proposer une action concrète et réalisable.
    • « Fais un effort ! »
    • « Peux-tu m’envoyer un message si tu penses arriver en retard ? »

Grâce à ces étapes, la CNV nous apprend à éviter les reproches et à exprimer nos attentes de manière constructive.

Pourquoi cette approche fonctionne-t-elle ?

Thomas d’Ansembourg explique que la CNV permet de briser un cycle toxique :

  1. Elle nous reconnecte à nos besoins fondamentaux, en nous apprenant à les reconnaître et à les respecter.
  2. Elle nous aide à exprimer nos attentes sans agressivité, en évitant les accusations et les jugements.
  3. Elle transforme les conflits en dialogue, en ouvrant la porte à des solutions gagnant-gagnant.

En pratiquant cette méthode, on constate rapidement que les tensions diminuent, que l’on se sent plus aligné avec soi-même et que nos relations deviennent plus fluides et sincères.

Dans la prochaine partie, nous verrons comment la CNV permet de retrouver des relations plus saines et authentiques en osant être vrai.

2.3 Oser être vrai : un chemin vers des relations plus saines

Apprendre à être authentique dans ses relations est un défi majeur. Après des années de conditionnement à être « gentil » et à éviter les conflits, il est difficile de changer du jour au lendemain. Pourtant, Thomas d’Ansembourg nous montre que retrouver son authenticité permet de vivre des relations plus sincères et épanouissantes.

Pourquoi avons-nous peur d’être authentique ?

Dire ce que l’on pense, exprimer ses ressentis, poser des limites… Tout cela peut sembler simple en théorie, mais en pratique, de nombreux freins nous empêchent de le faire.

Parmi les principales raisons qui nous empêchent d’être vrais, on retrouve :

  • La peur du rejet : on craint de ne plus être aimé si l’on exprime un désaccord.
  • L’habitude de se conformer : après des années à répondre aux attentes des autres, il devient difficile de s’écouter.
  • La peur du conflit : on pense, à tort, que dire ce que l’on ressent risque d’aggraver les tensions.
  • Le manque d’outils de communication : sans méthode adaptée, il est facile de tomber dans l’accusation ou le reproche.

Ces obstacles nous poussent à adopter une attitude de suradaptation, où nous privilégions le confort des autres au détriment de notre bien-être.

Se libérer de la peur du jugement

L’un des enseignements essentiels du livre est que notre valeur ne dépend pas de l’approbation des autres. Oser être vrai, c’est comprendre que l’on ne peut pas plaire à tout le monde et que ce n’est pas un problème.

Thomas d’Ansembourg encourage à faire la distinction entre « être aimé » et « être respecté » :

  • Une personne toujours gentille et complaisante sera peut-être appréciée, mais souvent pour de mauvaises raisons (on l’apprécie pour ce qu’elle donne, et non pour ce qu’elle est réellement).
  • Une personne qui ose dire ce qu’elle pense avec bienveillance inspirera davantage le respect et attirera des relations plus équilibrées.

L’authenticité permet donc d’établir des relations plus profondes, plus saines et plus durables, basées sur la confiance et la compréhension mutuelle.

Comment exprimer sa vérité sans blesser l’autre ?

Dire ce que l’on pense ne signifie pas devenir brutal ou insensible. Thomas d’Ansembourg insiste sur l’importance de l’intention derrière nos paroles :

  • Si l’on parle pour imposer son point de vue ou humilier l’autre, cela engendre du conflit.
  • Si l’on parle pour exprimer un ressenti et un besoin, cela favorise l’échange et la compréhension mutuelle.

La CNV permet d’exprimer sa vérité sans agressivité en utilisant les 4 étapes évoquées précédemment (Observation, Sentiment, Besoin, Demande).

Prenons un exemple concret :

  • « Tu ne fais jamais attention à moi, tu es égoïste ! » (accusation)
  • « Quand je te parle et que tu regardes ton téléphone, je me sens ignoré. J’ai besoin de me sentir écouté. Peux-tu poser ton téléphone quand on discute ? » (CNV)

Cette approche permet d’exprimer son ressenti sans déclencher de défense chez l’autre.

Les bénéfices d’une communication authentique

En osant être vrai, on observe rapidement des transformations dans ses relations :

  1. Moins de frustration et de rancœur : on ne garde plus tout pour soi.
  2. Des liens plus profonds et sincères : on attire des relations basées sur la compréhension mutuelle.
  3. Un meilleur respect de soi-même : on ne se sacrifie plus pour plaire aux autres.
  4. Moins de conflits destructeurs : en apprenant à exprimer ses émotions calmement, on désamorce les tensions avant qu’elles ne s’aggravent.

Oser être vrai est un processus progressif, mais chaque petit pas vers l’authenticité contribue à une vie plus alignée avec ses valeurs.

Dans la prochaine partie, nous verrons comment ces principes peuvent être appliqués dans le cadre professionnel, notamment lors d’une transition de carrière.

3. Comment appliquer les enseignements du livre dans votre transition professionnelle ?

La transition professionnelle est une période où l’on peut ressentir des doutes, des peurs et des pressions extérieures. Souvent, la difficulté ne vient pas uniquement du changement de métier ou d’entreprise, mais aussi de la capacité à affirmer ses besoins et ses choix. Les principes développés dans « Cessez d’être gentil, soyez vrai ! » peuvent être appliqués dans ce contexte pour mieux gérer ses émotions, prendre des décisions alignées avec ses valeurs et développer des relations professionnelles plus saines.

3.1 Clarifier ses besoins et ses aspirations avant d’agir

Un changement professionnel réussi commence par une réflexion sur ce que l’on veut réellement. Or, beaucoup de personnes évoluent dans des carrières dictées par des choix familiaux, des pressions sociales ou des opportunités prises par défaut, plutôt que par une véritable écoute de leurs aspirations profondes.

Thomas d’Ansembourg insiste sur l’importance d’être à l’écoute de ses propres besoins, ce qui peut s’appliquer à une transition professionnelle en se posant les bonnes questions :

  • Qu’est-ce qui me procure du plaisir et du sens dans mon travail ?
  • Quels sont les besoins fondamentaux que je souhaite nourrir à travers mon activité professionnelle (autonomie, créativité, utilité, reconnaissance, équilibre) ?
  • Qu’est-ce qui, dans mon métier actuel, me pèse et ne correspond plus à ce que je veux ?

Prendre conscience de ses besoins évite de reproduire les mêmes erreurs et d’accepter un nouveau poste par défaut, sans véritable réflexion.

3.2 S’affirmer dans ses choix malgré la pression extérieure

Changer de carrière ou évoluer professionnellement implique souvent de faire face à des jugements :

  • « Tu as un bon poste, pourquoi vouloir autre chose ? »
  • « Changer de métier à ton âge, c’est risqué. »
  • « Tu devrais penser à la sécurité avant tout. »

Face à ces remarques, il est facile de douter et de remettre en question ses décisions. Thomas d’Ansembourg explique que se suradapter aux attentes des autres mène à la frustration et au mal-être. Appliquer son enseignement dans un contexte professionnel, c’est apprendre à écouter les avis extérieurs sans se laisser influencer au détriment de ses propres besoins.

Une approche inspirée de la CNV peut aider à poser des limites :

  • « Je comprends que cela puisse te sembler risqué, mais j’ai pris le temps de réfléchir à ce qui est important pour moi et ce choix me correspond. »
  • « Je ressens le besoin d’explorer une voie qui fait plus de sens pour moi, et je préfère prendre ce risque maintenant plutôt que de regretter plus tard. »

3.3 Exprimer ses besoins et fixer des limites en entreprise

Dans un cadre professionnel, savoir dire ce que l’on pense et poser des limites est essentiel pour éviter de se laisser submerger par des demandes incessantes. Beaucoup de personnes acceptent trop de tâches ou évitent les discussions difficiles de peur de paraître peu engagées ou conflictuelles.

Thomas d’Ansembourg met en évidence que la peur du conflit empêche souvent d’exprimer des besoins légitimes. Or, dire ce que l’on ressent et ce dont on a besoin peut se faire sans agressivité.

Quelques exemples d’application en entreprise :

  • Demander une évolution de poste
    • « J’aimerais échanger sur mes perspectives d’évolution, car je ressens le besoin d’avoir de nouvelles responsabilités et de développer mes compétences. »
  • Gérer une surcharge de travail
    • « Je constate que mes missions ont augmenté ces derniers mois. Je ressens une forte pression et j’aimerais voir avec toi comment mieux répartir les priorités. »
  • Dire non à une demande qui dépasse ses capacités
    • « J’aimerais pouvoir t’aider, mais mon planning est déjà très chargé. Peut-on trouver une autre solution ? »

Ces formulations permettent d’exprimer un ressenti sans accuser ni générer d’opposition frontale, ce qui favorise une discussion constructive.

3.4 Créer des relations professionnelles plus saines

Dans le monde du travail, la qualité des relations est aussi importante que les compétences techniques. Appliquer les principes de « Cessez d’être gentil, soyez vrai ! » permet de :

  • Mieux gérer les tensions en entreprise en communiquant avec clarté.
  • Exprimer ses attentes sans agressivité et sans se laisser écraser par celles des autres.
  • Accepter que l’on ne peut pas plaire à tout le monde, sans culpabiliser.

Développer une communication plus authentique et respectueuse aide à évoluer dans un cadre professionnel où l’on se sent plus à l’aise et plus aligné avec ses valeurs.

3.5 Aligner sa vie professionnelle avec son authenticité

Une transition professionnelle réussie ne repose pas uniquement sur un changement de poste ou de secteur, mais sur une meilleure compréhension de soi et de ses aspirations. Thomas d’Ansembourg insiste sur l’importance d’oser être vrai, ce qui signifie dans un contexte professionnel :

  • Ne plus choisir un métier uniquement par sécurité ou pression sociale.
  • Se reconnecter à ce qui fait réellement sens pour soi.
  • Accepter que ce cheminement peut être mal compris par certains, mais qu’il est essentiel pour son bien-être.

En appliquant ces principes, il devient possible de bâtir une carrière qui correspond à ce que l’on est vraiment, plutôt qu’à ce que l’on pense devoir être.

4. Conclusion

Tout au long de « Cessez d’être gentil, soyez vrai ! » , Thomas d’Ansembourg nous invite à reconsidérer notre manière d’interagir avec les autres et avec nous-mêmes. Il met en lumière un phénomène courant : nous nous adaptons souvent aux attentes extérieures au détriment de notre propre bien-être. Ce livre est une prise de conscience sur les mécanismes de suradaptation, de peur du conflit et de répression de nos besoins.

4.1 Les idées clés du livre

  1. Nous avons été conditionnés à privilégier l’approbation des autres plutôt qu’à écouter nos propres besoins. Ce modèle nous conduit à la frustration et au mal-être.
  2. La peur du rejet nous pousse à jouer un rôle plutôt qu’à exprimer ce que nous ressentons réellement.
  3. La Communication Non Violente (CNV) est un outil puissant pour apprendre à s’exprimer avec authenticité sans générer de conflits inutiles.
  4. Oser être vrai permet d’avoir des relations plus saines et équilibrées. Dire ce que l’on pense avec bienveillance améliore la communication et renforce la confiance mutuelle.
  5. Appliquer ces principes dans la sphère professionnelle est un levier d’épanouissement. En apprenant à poser des limites et à exprimer ses aspirations, on construit une carrière plus alignée avec ses valeurs.

4.2 Pourquoi appliquer ces principes au quotidien ?

Vivre de façon plus authentique demande du courage, mais les bénéfices sont nombreux :

  • Moins de stress et de ressentiment.
  • Des relations plus sincères et harmonieuses.
  • Un sentiment d’alignement entre ce que l’on pense, ressent et exprime.
  • Une plus grande confiance en soi et en ses choix.

Le chemin vers l’authenticité est un apprentissage progressif. Ce livre est une invitation à se reconnecter à soi-même, à exprimer ses émotions avec justesse et à construire des relations basées sur le respect mutuel.

4.3 Un livre toujours d’actualité

Plus de vingt ans après sa publication, Cessez d’être gentil, soyez vrai ! reste une référence dans le domaine du développement personnel et de la communication. À une époque où beaucoup ressentent un vide relationnel et un manque d’authenticité dans leurs échanges, ce livre offre des clés précieuses pour renouer avec soi-même et avec les autres.

5. Pour aller plus loin

Pour aller plus loin dans la compréhension de la communication authentique et du développement personnel, voici une sélection d’ouvrages complémentaires à Cessez d’être gentil, soyez vrai ! de Thomas d’Ansembourg.

Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) – Marshall Rosenberg

Ce livre est la référence incontournable sur la Communication Non Violente (CNV). Marshall Rosenberg y expose les principes fondamentaux de cette approche, avec des exemples concrets pour apprendre à s’exprimer sans agressivité et à mieux écouter les autres.

Imparfaits, libres et heureux – Christophe André

Dans cet ouvrage, Christophe André explore le thème de l’acceptation de soi. Il montre comment nous sommes souvent nos propres juges les plus sévères et propose des pistes pour cultiver une relation plus bienveillante avec nous-mêmes.

Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même – Lise Bourbeau

Lise Bourbeau décrit cinq blessures émotionnelles (rejet, abandon, humiliation, trahison, injustice) qui influencent notre comportement et nos relations. Comprendre ces blessures permet de mieux se connaître et de s’en libérer.

Ces livres offrent des perspectives enrichissantes pour approfondir les enseignements de « Cessez d’être gentil, soyez vrai ! » et progresser dans son développement personnel.

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