Rebondir après 50 ans, c’est possible !
Passer 50 ans, la probabilité de retrouver un emploi diminue fortement si… vous vous en tenez aux méthodes classiques de recherche. Réponses aux petites annonces et candidatures spontanées n’ont en effet qu’une seule fonction à ce stade de votre parcours : vous essouffler et vous démoraliser. Adoptez les bons comportements pour réussir votre rebond ! Voici 5 conseils à suivre.
Conseil n°1 : prenez le temps d’élaborer un projet professionnel clair et précis !
Cela fait (presque) 30 ans que vous enchainez les expériences, investi comme au premier jour. Pourtant, cela ne suffit pas ou plus : un licenciement, l’impression de stagner ou d’être inutile dans votre job actuel, la petite voix qui vous glisse chaque matin que vous pourriez devenir votre propre patron… sont autant de raisons qui vous poussent à réfléchir à la suite. Ne bâclez pas ce moment charnière. Au contraire, prenez le temps de vous livrer à un bilan professionnel et personnel complet, si possible avec l’aide d’un spécialiste de la question, vous gagnerez en efficacité. Pour en savoir plus, je vous invite à lire également : Bilan professionnel, mieux se connaître pour optimiser son rebond.
Grâce à ce travail sur vous-même, vous allez notamment comprendre dans quel type d’organisations vos compétences et vos valeurs seraient à même d’être appréciées. Progressivement, les choses se décantent pour laisser place à la formalisation d’un projet professionnel clair et précis, qu’il s’agit à présent de tester « dans la vraie vie ». Votre réseau est alors le sparring partner idéal.
Conseil n°2 pour rebondir après 50 ans : networkez, encore et encore !
Networker ? En français, développer son réseau professionnel : une activité devenue incontournable, quels que soient l’âge et la fonction occupée, pour qui souhaite s’ouvrir des opportunités professionnelles. Construit au fil des années, il regroupe l’ensemble des cercles auxquels vous appartenez ou avez appartenu : famille, amis, camarades d’études, (anciens) collègues, fournisseurs, prestataires, voisins, commerçants… ils constituent, directement ou indirectement, une source d’informations et de contacts quasi-inépuisable, si tant est que vous osiez ou preniez le temps d’échanger avec eux.
Dans le cas d’une recherche d’emploi, n’hésitez pas à challenger votre projet professionnel auprès de ceux qui sont dans le domaine visé ou ont une bonne vision du marché du travail. Et si vous ne les connaissez pas personnellement, parlez-en à vos proches. Il y a toujours quelqu’un qui connait quelqu’un… qui pourrait vous aider.
Le réseau est également le meilleur moyen de parvenir à décrocher l’emploi dont personne n’a encore entendu parler. 80% des postes sont pourvus avant même d’avoir fait l’objet d’une annonce. Le bouche à oreille est la manière la plus efficace de débusquer les offres intéressantes et surtout non concurrentielles.
Alors, prenez soin de vos contacts. Faites-leur partager ce qui vous anime, soyez attentif à leurs demandes. Une carrière est longue. Les rôles peuvent s’inverser.
Conseil n°3 : préparez-vous !
Comme l’affirme Jeffrey J. Fox, l’auteur de N’envoyez pas de CV, « vous ne l’aurez jamais trop préparé », s’agissant de l’entretien de recrutement, passage obligé et déterminant dans un processus d’embauche.
Vous le savez : votre âge n’est pas forcément un atout. Votre interlocuteur s’interroge peut-être sur votre capacité à intégrer une équipe plus jeune que vous, en permanence connectée et aux habitudes de travail moins formelles que dans les sociétés où vous avez déjà travaillées.
Il va donc falloir le rassurer. Lui montrer que vous savez vous adapter. Choisissez les exemples les plus pertinents tirés de vos dernières expériences. Remonter trop loin serait contre-productif. Oui, vous aimez travailler dans des environnements intergénérationnels ; oui, vous n’hésitez pas à vous former à de nouvelles solutions ; oui, les outils numériques font partie de votre quotidien… et vous êtes en capacité de le prouver.
A travers les différents exemples communiqués, votre interlocuteur doit sentir votre enthousiasme et votre professionnalisme. S’il s’avoue pendant l’entretien qu’il ne s’attendait pas à rencontrer un senior « aussi jeune dans sa tête », alors c’est gagné.
Vous l’aurez compris : l’entretien est un moment clé où vous devez lever les préventions du recruteur quant à votre supposée inertie ou rigidité. C’est pourquoi vous aurez pris soin, en amont du rendez-vous, de lister toutes les questions pièges que l’on pourrait vous poser et préparé dans la foulée des réponses toujours argumentées.
Conseil n°4 pour rebondir après 50 ans : vous êtes la solution, pas le problème
Vous voilà dans le bureau du recruteur. Surtout ne monopolisez pas la parole. Vous n’êtes pas le « sachant » administrant ses conseils au novice. Vous êtes là pour comprendre les attentes de l’entreprise qui pourrait faire appel à vous. Un recrutement est avant tout synonyme de résolution de problèmes. Aucune entreprise ne déroge à cette règle. Si le recruteur perçoit en vous la solution à une difficulté que rencontre sa société, il y a fort à parier que votre âge ne soit plus vraiment un sujet.
Il vous faut donc l’amener à vous expliquer les blocages actuels et lui démontrer en quoi vous êtes l’homme, ou la femme, de la situation. Votre expérience devient alors un gage de sécurité par rapport à des profils plus juniors puisque vous avez déjà traité ce type de questions ou du moins, savez comment les aborder.
Conseil n°5 pour rebondir : Laissez une trace après l’entretien
Vous connaissez l’expression « loin des yeux, loin du cœur ». Même si le rendez-vous s’est objectivement bien passé, même si votre interlocuteur vous a assuré que votre profil les intéressait et qu’il allait revenir vers vous dans les plus brefs délais, adressez-lui un mot de remerciement dans les 24 heures suivant l’entretien. Un bon moyen de se démarquer des candidats indélicats et surtout de souligner à nouveau l’adéquation de votre profil aux défis que traverse actuellement l’entreprise que vous visez.
Pour conclure… Certes, le marché de l’emploi n’est pas toujours tendre avec les seniors mais est-ce une raison pour baisser les bras ? Vous avez encore de belles années d’activité devant vous. Ne les laissez pas se consumer dans le défaitisme ambiant. Au contraire, les conseils ci-dessus devraient vous inspirer pour retrouver un travail et de surcroit, un travail qui vous correspond. Pas forcément sous forme d’un CDI mais qu’importe. Si l’on vous propose d’effectuer une mission de transition ou un CDD, étudiez bien cette offre. L’objectif étant de vous rendre suffisamment indispensable pour que le temporaire se transforme en définitif. Vous l’aurez compris : la question est moins l’âge que votre capacité à intégrer les codes de votre futur employeur. Et si cela ne suffit pas, si les portes du salariat vous semblent inexorablement fermées, lancez-vous en tant que freelance. L’essentiel étant de pouvoir continuer à faire ce que l’on aime, quel que soit le statut.
Rebondir après 50 ans, oui c’est possible, mille fois oui !
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