Le pouvoir de l’engagement – Résumé
Sous-titre : La méthode qui va faire de vous le leader de votre vie
Auteur : Franck Pierrot
Edition : Alisio, 2020
Le pouvoir de l’engagement – Le pitch
La grande muette porte bien son nom. Rares sont ceux qui témoignent de leur vécu dans les rangs de l’armée, a fortiori au sein d’une unité d’élite comme le GIGN où la réussite des opérations se nourrit du secret. Alors quand un ancien du Groupement livre les enseignements tirés de son expérience hors normes, mieux vaut être à l’écoute. Dans Le pouvoir de l’engagement, vous allez comprendre pourquoi « l’engagement n’est pas une qualité que l’on possède ou que l’on ne possède pas » mais bien « la conséquence d’une manière précise de nous fixer des objectifs alignés avec qui nous sommes, d’exprimer notre courage pour affronter nos blocages et de déployer notre énergie pour trouver la force de réussir. » En résumé, de devenir une meilleure version de nous-même pour notre bénéfice, celui de notre entourage, voire d’un collectif plus large.
Pourquoi il faut avoir lu ce livre ?
Comment réussir sa vie ou plutôt ses vies successives ? Dans Le pouvoir de l’engagement, Franck Pierrot tire un bilan positif du parcours qui l’a conduit de la gendarmerie à l’entrepreneuriat puis au conseil. Sa force : une implication nourrie dans les rangs de l’armée qui lui a permis de sortir par le haut de situations extrêmes (prise d’otages, traque de gangsters…) ou tout simplement nouvelles, comme la reprise d’une entreprise, l’animation de conférences ou la rédaction de l’ouvrage dont vous entreprenez la lecture du résumé. Convaincu que la méthode qu’il n’a jamais cessé de s’appliquer peut profiter au plus grand nombre, il a sélectionné les sept principes les plus opérants pour nous aider à « réaliser nos projets, à grandir et à marcher en dehors des sentiers battus, à atteindre nos rêves et à participer à la construction d’un monde meilleur. » Un programme ambitieux mais exaltant.
Le pouvoir de l’engagement – Le résumé
Parce que « l’engagement est étroitement lié à l’épanouissement personnel, à la cohésion humaine et à la réalisation professionnelle », Franck Pierrot nous dévoile les principes qui ont contribué à renforcer son implication au sein du prestigieux GIGN avant de nourrir ses expériences civiles. Ces principes sont au nombre de sept :
- Toujours faire preuve de rigueur sans rigidité
S’astreindre à appliquer un ensemble de règles pour mieux les transgresser le jour où la situation l’exige, telle pourrait être la définition de la rigueur. Maintenir ces règles quel que soit le contexte s’apparente en revanche à de la rigidité.
L’armée est l’école même de la rigueur. Dès son intégration, l’appelé va répéter inlassablement les mêmes gestes et les mêmes exercices qui, une fois intégrés, lui permettront de parer à toute éventualité. Ainsi, les règles « libèrent notre esprit de la forme pour nous permettre de nous concentrer sur le fond. »
Transposé dans la vie civile, cette exigence de discipline se traduit dans des rituels aussi insignifiants que faire son lit le matin, débarrasser la table après les repas, ranger régulièrement ses espaces de vie et de travail… Autant de tâches qui, avouons-le, ne nous excitent pas particulièrement mais dont l’importance est incontestable. « En effet, en cherchant à faire de notre mieux jour après jour, nous façonnons une disposition d’esprit pour aborder nos différents projets avec constance et minutie »
Eh oui, la discipline est un passage obligé vers la performance.
- Se fixer sur les actions préalables plutôt que sur l’objectif
Devenir maître-nageur, professeur de karaté, bachelier et entamer des études de commerce : tels étaient les projets du jeune Franck au sortir de l’adolescence avant de… renoncer à toutes ces idées. La raison ? Une confusion entre le but et le chemin. En d’autres termes, comme beaucoup de jeunes au même âge, Franck imaginait que l’objectif pouvait être atteint sans avoir effectué un certain nombre de préalables.
Cette leçon, le volontaire Pierrot la retiendra dès son intégration dans l’armée. Lors d’un entretien avec l’un de ses instructeurs, il saisira toute la vanité d’affirmer qu’il souhaite intégrer le GIGN à l’évocation des étapes, nombreuses et périlleuses, que son supérieur ne manquera pas de lui rappeler pour parvenir à l’objectif : « il te faut faire ton service militaire, réussir le concours d’entrée de la gendarmerie, valider ton année d’école, être affecté en unité sur le terrain, réussir l’examen pour devenir gendarme de carrière et, enfin, si tu remplis toutes les conditions médicales et si et seulement si tes supérieurs hiérarchiques te l’autorisent, peut-être pourras-tu espérer te présenter un jour à la semaine de tests du GIGN. Mais même une fois arrivé là, il ne faut pas s’emballer, sache que seuls une dizaine de candidats sur une centaine réussissent ces tests. » De quoi donner le vertige. Pour s’en sortir, une seule technique, celle de l’échelle : se polariser sur le prochain barreau et une fois atteint, envisager le suivant sans jamais se laisser obnubiler par le sommet.
- Faire de la peur une alliée
Nier ses peurs est illusoire et stérile. Depuis les origines de l’humanité, la peur nous rend de sérieux services : sans elle, comment fuir devant les mammouths, monter sur scène ou se surpasser lors d’un entretien ? La peur est essentielle, tant à notre survie qu’à notre accomplissement, à condition d’être maitrisée.
En pratique, il s’agit de stopper la projection qui gangrène notre cerveau (si j’échoue à cet examen, je ne pourrai prétendre au job de mes rêves, j’aurai du mal à joindre les deux bouts, je serai malheureux, je tomberai malade etc.) en utilisant la tension générée par la situation critique pour redoubler d’allant.
Au travail aussi, « la capacité de maîtriser la peur est essentielle pour affronter des difficultés et rester efficace. » Devenu entrepreneur, Franck Pierrot a connu des moments d’angoisse, notamment lorsque son plus gros client, mécontent, a menacé de se désengager. En proposant une rencontre, en acceptant d’entendre les reproches de la partie adverse, en reconnaissant leurs torts et en relevant les manches pour améliorer la qualité de leurs prestations, Franck et son équipe ont réussi à redresser la situation. D’où cette conclusion : « en affrontant notre peur et la situation avec courage, nous avons pu canaliser l’énergie de notre émotion à nos fins. Non seulement la confiance s’est peu à peu réinstallée au sein de notre équipe, mais un lien plus profond et valorisant s’est établi avec notre client. »
- Combattre le doute pour repousser ses limites
A la différence de la peur qui se nourrit de projections et s’évanouit lors du passage à l’action, le doute s’insinue alors que nous sommes déjà dans l’action. Au moindre changement de programme, au moindre obstacle, émergent les premiers signes de douleur, de fatigue, de lassitude… comme des incitations à abandonner ce que nous avons entrepris.
Résister à cette tentation s’opère « en obligeant notre cerveau à se focaliser sur les raisons de nos actes ou sur des détails de notre travail. »
Il s’agit de parvenir à découpler données physique et mentale. Un exercice difficile mais porteur de ce second souffle qui, après le moment de doute, nous permet d’atteindre nos objectifs en mobilisant des ressources insoupçonnées.
Le doute agit comme un aiguillon dans les situations les plus diverses. En effet, « porter la charge mentale d’une entreprise ou d’une famille, faire du sport ou même finaliser tard la nuit un projet d’écriture » sont autant d’invitations à se dépasser.
- Admettre que la situation dicte le plan d’action et non l’inverse
Elaborer un plan d’action implique de s’interroger sur les trois préalables à l’exécution que sont la stratégie, la tactique et les ressources à mobiliser.
- La stratégie s’appréhende en réponse à la question « Pourquoi ? ». Plus précisément, elle se décline en deux interrogations portant sur la finalité (Dans quel but ?) et la raison d’être (Pour quelle utilité ?). Plus la stratégie est en adéquation avec nos valeurs et nos envies, plus elle a de chances de résister à nos peurs et à nos doutes ;
- la tactique se conçoit en réponse au « Comment ? ». Il s’agit de définir les différentes étapes qui nous permettront d’atteindre notre objectif. Nous devons donc nous efforcer de poser des jalons réalistes et réalisables.
- les ressources s’identifient en réponse au « Avec qui ou avec quoi ? ». Personnel, matériel, équipement… tout ce qui contribuera à l’avancée de notre projet doit être répertorié à ce stade.
A la moindre modification de la situation ou du contexte, il est important de réaligner ces trois étapes préparatoires sous peine de compromettre le passage à l’action. « L’agilité est un vrai vecteur de réussite. »
- S’appuyer sur la puissance du collectif
Les superhéros n’ont pas droit de cité au GIGN. Les épreuves de sélection visent à détecter les individualités trop fortes qui, le moment venu, pourraient mettre en péril les missions et leurs camarades. Elles sont donc systématiquement évincées au profit de profils plus collaboratifs.
A ce stade cependant, tout reste encore à faire pour que les recrues se fondent dans une force collective. L’impératif de cohésion se nourrit en effet de deux ingrédients : la confiance et la responsabilisation.
La notion de confiance s’appréhende à deux niveaux : la confiance en soi et en les autres. La première se cultive en posant un regard lucide sur ses propres capacités pour mieux les solliciter dans des environnements de plus en plus exigeants et constater ainsi les progrès accomplis. La seconde se construit dans une acceptation de règles établies en commun et suivies indéfectiblement par l’ensemble du groupe.
Pour autant constate Franck Pierrot, la confiance suffit rarement à souder un collectif. Chacun doit en parallèle se sentir investi d’une mission claire pour donner le meilleur de lui-même.
Responsabilisation, épanouissement, investissement forment le trio gagnant.
- Faire preuve d’audace
Faire un pas de côté, sortir de sa zone de confort, sauter dans l’inconnu : autant d’expressions pour désigner ce moment où nous sentons qu’il devient vital de remettre en question l’existant. Cette transition est loin d’être évidente, souligne Franck Pierrot qui prévient : « La sensation au moment de passer à l’action est étrange puisqu’elle associe plusieurs émotions. La tristesse de laisser derrière soi un pan de sa vie, la peur de réaliser un mauvais choix et la joie de se lancer dans une nouvelle aventure. »
Et pourtant, par trois fois, notre homme a opté pour un changement de vie radical : à 37 ans lorsqu’il a quitté le GIGN, à 45 ans lorsqu’il a divorcé et à 50, quand il a délaissé le monde de l’entreprise pour celui du conseil. Trois moments qui, de l’aveu de l’auteur, constituent « les plus riches et les plus intéressants de sa vie. »
Alors vous aussi, ne passez pas à côté de votre existence en feignant d’ignorer les signaux qui, dans votre vie professionnelle ou personnelle, passent au rouge. Au contraire, faites preuve d’audace et vous verrez combien cette prise de risque est salutaire.
Le pouvoir de l’engagement – Pour conclure
Voici un ouvrage qui pousse à l’action, individuelle et collective : oui, il est possible de changer d’état d’esprit, de conduite et d’amener les autres à en faire autant. Alors quel que soit votre projet, personnel ou professionnel, trouvez le chemin de l’engagement en intégrant les sept principes présentés ici. En ce début de 21e siècle, les défis ne manquent pas : changement climatique, nouvel ordre mondial, pandémies, mutations technologiques… interfèrent plus ou moins directement dans nos vies. Subir ou agir ? Tel est le dilemme qui se pose à chacun d’entre nous. Franck Pierrot se range résolument parmi ceux qui ont choisi l’action : « Il faut que chacun admette la nécessité de donner son maximum, afin que ses atouts, ses qualités et ses compétences puissent être intégrés de manière consciente et fluide dans un ensemble… » Alors prêt à vous engager ? Commencez par lire Le pouvoir de l’engagement !
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