Christel de Foucault – Consultante RH et ex-recruteuse – Interview

Christel de Foucault, consultante RH et ex-recruteuse, est l’auteure de « Déjouez les pièges des recruteurs » aux éditions Eyrolles. Ce livre est construit en 5 étapes :

  • Préparez-vous psychologiquement
  • Préparez vos outils
  • Préparez votre parcours
  • Préparez vos entretiens
  • Réussissez vos entretiens

Aujourd’hui, trouver un nouveau job nécessite méthode et organisation, la phase amont de préparation étant particulièrement cruciale.

Grâce à Christel, vous découvrez et comprenez l’envers du décor du recrutement ! ​​​​​​​Elle utilise sa connaissance du monde de l’entreprise et son expérience dans le recrutement pour aider les personnes en recherche d’emploi. Elle appuie sa démarche sur la compréhension des mécanismes du recrutement et du fonctionnement des recruteurs.​​​​​​​

Ce livre s’adresse aux chercheurs d’emploi, aux juniors comme aux seniors, aux cadres et non cadres, quels que soient le métier et le secteur. Il permet de considérer la recherche d’emploi différemment. En livrant les secrets sur le fonctionnement des recruteurs, Christel permet ainsi aux chercheurs d’emploi d’appréhender leur recherche avec les bonnes cartes en main, différemment, de façon plus positive.

Dans cette interview vidéo, je reviens avec Christel sur des points majeurs tels que :

  • la phase de préparation
  • le deuil du poste précédent
  • les outils : le CV, le pitch, la lettre de motivation, les réseaux sociaux
  • le marché caché, la démarche Réseau
  • le sac à main !

Retrouvez Christel de Foucault sur :

LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/christel-de-foucault/

Twitter : https://twitter.com/christeldefouc

Facebook : https://www.facebook.com/dejouezlespiegesdesrecruteurs/

Christel bonjour, merci d’avoir accepté mon invitation.

Donc j’ai souhaité cet échange pour partager autour de ton livre Déjouer les pièges des recruteurs » mais avant d’y venir, peux-tu nous en dire un peu plus sur ton parcours pour que l’on comprenne bien qui tu es. Déjà merci de me recevoir, Philippe. Alors mon parcours. Je suis un ancien recruteur, c’est d’ailleurs, à ce titre que j’ai écrit ce livre. Et après avoir été recruteur, j’ai fait de l’accompagnement et donc je suis consultante RH. J’accompagne les personnes en recherche d’emploi, je les aide à retrouver un travail et avant ça, j’ai une vie professionnelle dans les télécoms avec un parcours classique ingénieur commercial, marketing, communication, formation et direction de projets.

Alors livre : c’est « Déjouer les pièges des recruteurs », sorti aux éditions Eyrolles en mars 2016.

Pourquoi est-ce que tu as écrit ce livre ?

Alors, j’ai écrit ce livre au départ, pour aider mes candidats. L’idée, c’était de, en un seul livre, réussir alors à donner toutes les informations qui pouvaient être essentielles à une personne qui rechercherait du travail mais en même temps lui donner courage. Que ce soit un livre simple à lire, que ce soit un livre qui reconstruise, et que ce soit un livre qui donne une vision différente de la recherche d’emploi avec surtout la vision du recruteur puisque j’étais de l’autre côté de la barrière et l’idée c’était de donner les secrets des recruteurs parce que je me suis dit que les chercheurs d’emploi à partir du moment où ils connaîtraient les secrets des recruteurs, sauraient beaucoup plus en mesure de répondre et d’être efficaces disons dans la recherche d’emploi. Est-ce que ton livre s’adresse à tous les chercheurs d’emploi, les cadres et les non-cadres ?

Oui alors, il s’adresse à tous les chercheurs d’emploi. Il s’adresse aussi aux jeunes, par exemple, d’écoles de commerce qui vont chercher un stage. En fait, il s’adresse à toutes les personnes qui vont à un moment être amené à passer un entretien.

Donc, il est écrit de façon assez simple mais il s’adresse évidemment aux cadres et aux cadres supérieurs parce qu’il va aborder toutes les questions notamment du Réseau. Alors, j’ai lu ton livre que j’ai trouvé très utile pour le chercheur d’emploi. On y trouve beaucoup de bonnes pratiques très bien expliquées et j’aime cette construction en cinq étapes. Alors première étape : préparez-vous psychologiquement, psychologiquement deuxième étape préparez vos outils, troisième étape : préparer votre parcours,4e étape : préparez vos entretiens et enfin cinquième étape : réussissez vos entretiens. Alors petite remarque, une telle structure dans laquelle on trouve quatre étapes sur cinq qui consiste à se préparer. On sait qu’aujourd’hui trouver son nouveau job nécessite de la méthode et de l’organisation et cette structure prouve à celui qui n’en était pas encore convaincu que la réussite passe par la préparation. J’aurais presque envie de dire que s’il n’y avait qu’un seul secret à retenir dans la recherche d’emploi ce serait bien celui qui consiste à bien se préparer. Est-ce que tu partages ce point de vue ?

Oui alors déjà je ne m’étais pas rendue compte, je te remercie de me le faire remarquer, qu’il avait à ce point-là, la préparation mais je dirais oui je partage complètement ton avis parce qu’aujourd’hui obtenir un entretien c’est rare, un entretien finalement a de la valeur. Un entretien est cher et si on prend la décision de répondre et d’aller à un entretien, on est obligé de bien le préparer et il se prépare évidemment très en amont, il se prépare au niveau des outils, au niveau de la posture que l’on va adapter donc la préparation est essentielle.

Donc je te rejoins complètement. Et finalement, on observe une fracture dans notre société entre les sachants, ceux qui font l’effort d’apprendre les techniques et les autres, ceux qui vont payer pour participer à des conférences à des ateliers, des formations, acheter des livres, se payer des accompagnements et les autres.

Qu’est-ce qu’il faudrait améliorer dans notre société pour éviter que beaucoup perdent un temps énorme dans leur recherche d’emploi ?

Est ce qu’il faudrait former, dès le lycée, à ces méthodes, à ces techniques ? Alors dès le lycée, je ne sais pas si on est prêt à entendre ces techniques quand on est au lycée. Peut-être un peu plus dans les formations secondaires, les écoles de commerce, et les universités, qu’il y ait beaucoup plus de modules qui préparent à la recherche d’emploi et pourquoi pas ça pourrait être une idée, tout au long de son parcours en entreprise, être tenu au courant des évolutions de la recherche d’emploi. Parce qu’on dit qu’il y a des cycles en recherche d’emploi de 2/ 3 ans. Tous les 2/3 ans, les méthodes changent et la grosse difficulté, c’est vrai qu’il y a un décalage entre des personnes très averties, très au courant et les autres. Mais c’est surtout qu’il y a des gens qui restent très longtemps dans une entreprise pendant 20 ans par exemple et au bout de 20 ans, ils sont licenciés où ils recherchent du travail.

Et bien entendu, les méthodes ont changé. Donc peut-être que tout au long d’un parcours professionnel en entreprise, il pourrait être intéressant que les entreprises, elles-mêmes, forment leurs salariés à la recherche d’emploi. Alors revenons sur la structure de ton livre et intéressons-nous à la première étape qui consiste à se préparer psychologiquement. J’ai beaucoup aimé car tu écris quelque chose que je dis souvent en conférence et qui consiste à faire le deuil de son poste précédent.

J’en parle souvent car celui qui ne le fait pas, cela se ressent sur son profil LinkedIn. D’une manière générale, ça freine ses recherches. Est-ce que tu peux donner des conseils pour se reconstruire et pour celui qui n’y arrive pas tout seul, vers qui, doit-il ou peut-il se tourner ?

Alors déjà, par rapport au deuil, c’est vraiment essentiel de faire le deuil de son ancienne entreprise. Pourquoi ? C’est parce que, quand on va aller un entretien qu’on rencontre un recruteur, ce que va regarder le recruteur avant tout, il va chercher quelqu’un de motivé, il va chercher quelqu’un qui a envie d’intégrer l’entreprise soit la sienne soit celle pour laquelle il recrute.

Et si la personne en face n’a pas fait le deuil, ça se sent et on va se dire bon

Ben, il n’a pas encore quitté son ancienne entreprise dans sa tête et il n’est pas prêt pour entrer dans la mienne. Donc l’histoire de deuil est importante. On n’a pas tous le même niveau. On est tous différents par rapport au deuil. Il y a des gens qui vont le faire très rapidement, d’autres qui vont mettre plus de temps. Un des conseils, c’est de ne pas se lancer tout de suite dans la recherche d’emploi.

C’est peut-être de réussir à se poser et se dire : qu’est-ce que j’aime faire ?

Qu’est-ce que je ne veux plus faire ?

Où est ce que je suis bon ? Donc tout un travail d’introspection qui peut se faire en étant accompagné de quelqu’un. Faire pourquoi pas un bilan de compétences, et c’est, ne pas rester seul face à soi-même. Donc aller à la rencontre de gens, de gens qui cherchent aussi du travail, de gens qui peuvent aider et puis s’investir dans des associations.

Faire du sport, continuer à avoir une vie normale, ne pas se focaliser essentiellement sur la recherche d’emploi.

Parce qu’il faut se reconstruire à l’intérieur mais aussi d’un point de vue physique. Et ça peut passer pourquoi pas par le sport. Cette première étape dans le livre nous montre bien également que le recruteur n’est pas le psy du candidat, ni son ami, ni son supérieur. Qu’il a peur, peur de se tromper, qu’il a des stéréotypes. Qu’il l’attend, qu’il l’attend au tournant, qu’il n’est pas son conseiller. Alors finalement, s’il n’y avait qu’une seule idée à retenir ici, ne serait-ce pas que le recruteur est un acheteur et que le candidat doit savoir se vendre comme un produit ? Et que surtout, il n’attend de rien d’autre de la part du recruteur. C’est exactement ça.

Ce qui se passe, ce qu’on a observé, c’est que nous avons tous tendance, quel que soit notre âge et notre profil à considérer le recruteur comme un examinateur.

Et donc, dans ces cas-là, on se mets en position basse, en position d’infériorité. L’idée n’est pas n’est pas celle-là. L’idée de dire, le recruteur est un acheteur avec des besoins

Moi, je ne suis pas un demandeur d’emploi, je suis un offreur de services, je suis un expert dans mon métier et je vais donc essayer d’analyser les besoins en face, d’écouter, de bien comprendre quels sont les besoins, de manière à répondre en fonction de mon offre, bien entendu, mais surtout des besoins qu’il y aura en face. Donc, c’est ni plus ni moins, qu’une rencontre entre un professionnel, le recruteur, un autre professionnel qui est le candidat dans une relation professionnelle et c’est vraiment un acte de vente, avec peut-être pas la vente de soi-même, en tant que produit, mais en tout cas, la vente de son offre de services. Mais alors attention, on vend son offre de services, non pas en fonction de soi, mais en fonction des besoins du recruteur et de celui, donc, donc, qui est en face. Et dans la deuxième étape, consacrée à la préparation des outils, je lis le cv, le pitch, la lettre de motivation, et je n’ai rien lu sur les Réseaux Sociaux, en particulier sur le profil LinkedIn. Est-ce que c’est un choix délibéré ou est-ce que c’est parce que tu sais qu’on le trouverait dans mon livre ? Alors déjà, parce que ça serait bien mieux expliqué dans ton livre. Non d’autre part c’est parce qu’en fait le réseau, je n’ai pas mis à cet endroit dans le livre. Dans le livre, je l’ai mis dans la partie : les voies de recherches.

Donc, dans les voies de recherches, il y a les réponses aux annonces, se rendre visibles sur les sites. Il y a également, faire des candidatures spontanées et toute la pratique du

Réseau. En fait, le Réseau, je n’ai pas mis spécifiquement dans les outils. Les outils sont restés pour moi, le cv, le pitch, enfin le mail de motivation et le pitch. Mais je confirme que, aujourd’hui le Réseau est essentiel en recherche d’emploi. Ça correspond en fait, on dit qu’il y a à peu près 20% des postes qui sont pourvus grâce aux annonces et 80% restants ce sont des offres du marché caché et c’est grâce au Réseau qu’on peut réussir à retrouver un travail donc le Réseau est essentiel.

Sur le cv, tu n’évoques pas le cv sur deux pages que l’on rencontre énormément chez les cadres expérimentés. Est-ce que tu veux dire quelque chose ce sujet ?

Ah oui, là, je vais même être extrêmement virulente. C’est que même chez les cadres expérimentés, même chez les gens qui sont seniors, moi j’ai par exemple 50 ans, je conseille vraiment le cv une page, le cv carte de visite. Alors, attention, ça ne veut pas dire qu’il faut supprimer et détruire le cv plus long, ça veut juste dire que le cv d’entrée pour obtenir un premier rendez-vous avec un recruteur, c’est un cv carte de visite, c’est un cv qui doit se lire en moins de 30 secondes, voire moins de 15 secondes.

A partir du moment où on a l’entretien et on se retrouve face à un opérationnel lui bien entendu il peut avoir besoin d’un cv plus détaillé. Mais pour avoir interrogé de nombreux recruteurs et l’avoir fait moi-même, bien souvent les cv de plus d’une page vont directement à la poubelle. Donc ta préconisation cv d’une page lors du premier contact. Et si on veut en savoir, plus peut-être, on en donnera un, avec deux pages. Tout à fait, il y a d’ailleurs des personnes qui postulent avec 2 cv, qui envoient le cv carte de visite et qui disent, je vous ai joint également un cv plus détaillé si vous le souhaitez. Ce n’est absolument pas incompatible mais le premier cv doit être extrêmement court pourquoi, parce que les recruteurs sont beaucoup trop sollicités et vont donc très très vite dans le dépouillement des cv. D’accord. Cette étape 2 est très riche, bourrée de bonnes astuces et de bonnes pratiques.

Je recommande sa lecture d’ailleurs à tous les chercheurs d’emploi. Je n’ai trouvé qu’un seul point de désaccord et c’est anecdotique car en effet, j’ai tendance à penser que le QR code n’est plus à la mode et donc j’en déconseille son usage.

Alors c’est, encore une fois, ça dépend. C’est à dire que, c’est le souci en recherche d’emploi, c’est qu’il n’y a pas une vérité, puisque nous avons affaire à des êtres humains qui sont différents donc de temps en temps on va appliquer une chose, de temps en temps une autre. Les avis, il y a vraiment des avis extrêmement contraires en recherche d’emploi sur les outils. Je dirais que c’est la fonction de chacun. Pour certains, par exemple dans les métiers de communication, des community managers etc …

Des gens qui ont vraiment un portfolio à montrer, pourquoi pas proposer le QR code ou même tout simplement, un lien. Si on est comptable, ça n’a pas de sens spécifiquement. Je pense qu’il faut que ça soit adapté déjà soi-même et puis à celui qui va le recevoir.

Donc, ça peut être une idée. Maintenant, ce n’est pas à suivre obligatoirement et en effet ça peut dépendre des modes aussi.

Et puis, comme tu le dis à la fin de ton introduction, on teste et puis si on s’aperçoit que ça ne marche pas. L’idée, l’idée c’est toujours ce conseil-l, en dehors de la préparation qui est importante, c’est de se dire, si ça ne fonctionne pas ce n’est pas la faute des autres, c’est ma faute donc je tente autre chose et il y a des outils qui marche très bien avec certaines personnes, dans certaines situations, qui ne fonctionnent pas avec d’autres, faut en permanence se remettre en question. Alors, je suis complètement en phase avec toi, aussi sur l’étape 3 qui consiste à préparer son parcours. Tu signales, d’ailleurs un point majeur. Aujourd’hui, tu l’as dit encore, 20% des postes sont pourvus grâce aux annonces donc les 80% restants font partie de ce que l’on appelle le marché caché et c’est précisément la démarche Réseau au sens d’Hervé Bommelaer, un grand spécialiste du Réseau et auteur du best-seller: » Trouver le bon job grâce au Réseau » qui permet d’accéder à ce fameux marché caché donc tu confirmes bien que c’est inutile d’envoyer des centaines et des centaines de lettres à tout va et de passer tout son temps à répondre à des annonces. Complètement, parce qu’après c’est un choix mais si on ne répond qu’aux annonces, on sait tout simplement que l’on est sur 20% du marché.

C’est aussi simple que ça et quand on est senior ou quand on a un profil atypique où quand on ne rentre pas dans les cases, c’est encore pire que ça, parce que bien entendu les cabinets qui mettent ou les entreprises qui proposent, qui mettent des annonces sur des sites, ont tendance à chercher des profils très spécifiques, des clones, et si on ne rentre pas dans les cases, évidemment, il n’y a pas de retour sur les annonces.

Donc, quand moi j’ai des candidats qui me disent, je ne comprends pas ça fait six mois que je recherche j’envoie des annonces tous les jours, je passe ma journée sur les sites, j’ai aucun retour, c’est normal, ils sont sur moins de 20% du marché. Donc bien entendu, je préconise de faire du réseau et je préconise surtout d’utiliser la méthode d’Hervé Bommelaer et la tienne parce que c’est vrai que ça fonctionne extrêmement bien.  L’étape 4 sur la préparation des entretiens est tout aussi intéressante. Ce que j’ai aimé, c’est que tout y passe. Tu évoques tout aussi bien le choix de la tenue, les couleurs, les cheveux, les bijoux, les supports de prise de notes, le choix du stylo, il y a aussi le sujet délicat des odeurs que tu as osé aborder et avec beaucoup d’humour mais il y a un point que j’aimerais aborder avec toi et que tu abordes dans ton livre, c’est pour les femmes le fameux sac à main. Je remarque qu’ils sont en général très bien remplis et que c’est souvent difficile pour elles de sortir rapidement leurs cartes de visite.

Qu’est-ce que tu recommandes en la matière ?  Une femme peut-elle remplacer son sac à main par une sacoche professionnelle, mais de quel type de sacoche s’agit-il ?  Moi, je pense que, en tout cas, si ce n’est pas une sacoche professionnelle, il faut que ce soit un sac qui soit vide ou du moins qu’ils contiennent que ce qui va concerner l’entretien. Moi, j’ai déjà eu plusieurs fois le cas lors d’un entretien, de personnes recherchant par exemple, leur carnet pour prendre un rendez-vous et à ce moment-là, il y a un doudou qui sort du sac, une tototte enfin des éléments d’une vie personnelle, et qui rappelle à quel point la personne qui est en face, qui finalement est un professionnel, redevient une femme, redevient une mère de famille et tout de suite dans la tête du recruteur qui en a priori, il se dit oh la la elle a des enfants en bas âge et hop la machine se met en place, elle va être peu disponible, etc. Donc, quand on va à un entretien, on se prépare et on se prépare à tous points de vue, et les accessoires sont importants et donc le sac aussi. C’est un sac professionnel avec un stylo professionnel, un carnet professionnel des éléments professionnels, et il faut le vider.

Parce que le recruteur ne doit voir en nous que le professionnel. Donc, pour une femme soit elle vide son sac, c’est le cas de le dire, soit elle prend une sacoche professionnelle qui bah comme une sacoche d’hommes, une sacoche colons que l’on tracte, mais qui donne qui donne d’elle une autre image que la femme au foyer avec des enfants, peu disponible et puis surtout le côté un peu bazar. S’il y a un sac très désordonné, on peut se dire : est-ce que cette personne-là dans le cadre du travail va être organisée ? Mais pas spécifiquement

Est-ce qu’il faut assortir la couleur du cuir ? Ce qu’on dit, au niveau des couleurs c’est qu’il n’y a pas une bonne couleur. Ce n’est pas spécifiquement, il ne faut pas spécifiquement assortir. Ce qui est important, c’est qu’il n’y ait pas de détails qui fasse que le regard du recruteur se fixe sur un élément. C’est à dire que si la personne vient avec un sac rose, évidemment, je suis recruteur, je vais je vais regarder et je vais dire tiens c’est drôle, elle est venue avec un sac rose, je ne vais pas la juger parce qu’elle a un sac rose sauf que pendant que je vais me dire que son sac est rose, elle est en train de me parler, je ne l’entends plus, je ne l’écoute pas, donc plus on est neutre, plus on est lisse, plus le recruteur se concentre sur ce que le candidat est en train de dire et donc c’est un peu cette technique qu’il faut adopter dans ce qu’ on appelle, une tenue professionnelle qui soit lisse et neutre, et c’est ce qu’on voit d’ailleurs quand on regarde les hommes politiques, ils ont tous un côté neutre, c’est pour qu’on puisse se fixer sur leurs discours et non pas sur leurs vêtements.

Oui et enfin l’étape 5 : » réussissez vos entretiens » est sur la même lignée que le reste, est tout aussi intéressante vraiment c’est un livre que j’aime beaucoup car bien structuré, des chapitres courts, pragmatiques, utiles, faciles à comprendre, que je recommande donc à toutes personnes à la recherche d’un nouveau job.

En réalité, je le recommande aussi à tous les étudiants, pour les mêmes raisons évoquées tout à l’heure car c’est un conseil que je donne. N’attendez pas de vous retrouver dans la situation de devoir trouver un job pour apprendre les méthodes, vous y gagnerez en temps et en sérénité.

Merci beaucoup Christelle pour cet échange. Je rappelle que ton livre intitulé

« Déjouer les pièges des recruteurs » aux éditions Eyrolles, fait déjà un carton et qu’on peut le trouver dans toutes les bonnes librairies.

Vous pouvez nous faire part de vos commentaires, de vos questionnements, ça se passe juste en dessous de la vidéo.

Merci Christelle. Merci Philippe.

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Philippe Douale

Expert en évolution professionnelle, LinkedIn & Networking

Philippe accompagne les cadres et les dirigeants, en évolution professionnelle, pour trouver leur prochain poste, en outplacement complet (6 mois, 9 mois, un an, où jusqu’à la fin de la période d’essai), ou en outplacement en version accélérée (3 mois).
Philippe propose également des accompagnements spécialisés sur votre profil LinkedIn, que vous désiriez utiliser celui-ci pour trouver votre prochain poste, faire décoller votre business en tant que freelance, ou soigner votre image professionnelle en tant que dirigeant en poste.
Si vous êtes freelance, ou souhaitez le devenir, Philippe vous accompagne pour prendre ou reprendre un bon départ et faire décoller votre activité.

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